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Wilie

Jean Leloup

Les chiens aboient le train passe
C’est la nuit pas loin de minuit
Les étoiles sont magnifiques le ciel
Est noir de ce noir bleu que l’on voit
Quand on est triste ou bien joyeux
Les chiens aboient
Et willie le vieux willie écrit:

« À toi, ma bouteille de whisky, je lègue ma tristesse et mes ennuis
À toi, ma bouteille de whisky, je lègue mes fuckin’ soucis; j’ai raté ma vie
Ce n’était semble-t-il qu’une question de secondes
Elle tient qu’à un fil notre place dans ce monde
Au détour d’une peine, je me suis égaré
Si loin qu’on se souvienne, ma mémoire est cassée
Mes amours étaient belles, mais tout me les rappelle
Encore le labyrinthe le destin qui m’esquinte

Les chiens aboient le train passe
C’est la nuit pas loin de minuit
Les étoiles sont magnifiques le ciel
Est noir de ce noir bleu que l’on voit
Quand on est triste ou bien joyeux
Ne soyez pas trop tristes pour la fin de ma piste
Tous mes os me font mal, ils m’attaquent en chacals en combat inégal

Un peuple de démons de fantômes en sommeil
Se cacherait-il au fond de toutes mes bouteilles?
Je suis si vieux et où sont mes petites vieilles?
Pour ma part, il me tarde de partir en voyage
Quitter cette famille de terreurs qui fourmillent
Les chiens aboient le train passe
C’est la nuit pas loin de minuit

Les étoiles sont magnifiques le ciel est noir
De ce noir bleu que l’on voit
Quand on est triste ou bien joyeux
Au loin les flammes, au loin les flammes
Au loin les flammes, au loin les flammes
Au loin les

Et au vent qui emmènera la fumée de ma cabane en bois
Je lègue ma philosophie et aussi toutes mes idées de génie
Et enfin à toi, le passant qui passera, je te lègue ma ford nova
Je te préviens tout de suite: L’amour n’existe pas
Au loin les flammes, au loin les flammes






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