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Pleure En Silence

Kery James

Persuadés d'avoir du vécu,

Chacun de nous pense posséder le monopole de la souffrance,
On aborde fièrement nos cicatrices et on n'aime à rappeler à quel point nos vie sont triste et cruel,
On est le nombril du monde et tous prétendent avoir grandi à l'ombre du bonheur,
On s'fais notre ciné dans le vacarme de nos plainte y'a tant de gens qu'on entend même plus pleurer tu sais on n'souffre pas quand
banlieue par tout tu peu lire le même manque dans les yeux, même dans les beau quartiers des sourires sont des masques, on achète pas le bonheur sans qu'un jour on nous l'tend ou des masques la détresse n'a pas de couleur, réveille toi sous combien de peaux blanches se cache la douleur chacun ces secrets, en muré dans le silence,
Ces hémorragies interne qui nous font pleurer en silence .


Tu peux souffrir sans v'nir de la banlieue,
partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux
A chacun sont ghetto,
Chacun porte son fardeau,
Tu peux grandir à l'air libre, mais comme derrière les barreaux .

Mal être chronique, nos douleurs qu'on traine, On espère qu'elles disparaissent mais en faite elle hiberne, dans les veine de nos plaie, mon cœur la renferme, cet'une peine sans sursis, à vie c'est du ferme, et on s'cache pour pleurer, si on sourit au monde c'est en espérant le leurer parce qu'au fond qui peut réellement savoir c'qui nous tue et c'que l'on ait, les gens se contente de c'qu'on parait, pas vrai?!

Souffrir sans pouvoir le dire c'est pire, moi j'ai encore la chance de l'écrire, alors je chante pour celle et ceux qui meurs de leur vivant dans des drames silencieux, polémies de douleur, anorexie de bonheur tous chantonnes leur vie en rémineur même mineur .
Chacun ces secrets, emmuré dans le silence, ces hémorragies interne qui
nous font pleurer en silence


Ne crois jamais être le seule à pleurer de quoi inonder le sol, certains enveloppent leur tristesse dans'un linseuil mais seul il finissent pleureur comme le sol, écoutes pas trop les cœurs, ils font Boum - Boum au rythme des peurs, Boum - Boum chacun porte son fardeau, des cœurs gèlent et prennent les faux semblant comme manteau, quand d'autres ce repli dans la violence, ce cache derrière l'arrogance, traduises leur tristesse par l'insolence, le gens cachent leurs douleurs, s'tiennent debout comme des arbres mais leurs branches sont d'argiles, du cristal sous du marbre, les blessures mortel sont celles qu'on peut confier si on se sent asphyxié c'est qu'on tente de les étouffer, chacun ces secrets, emmuré dans le silence, ces hémorragies interne qui nous font pleurer en silence



Paris on pleure en silence, New-York on pleure en silence, Kinshasa on pleure en silence...

Composição: DJ Maitre/Kéry James/Cyril Morin





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