Résonne en son crâne le ramage sinistre,
Commandant à la drisse de ronger jusquÂ’à lÂ’os.
Jetant la bouteille, allant crever le Ciel,
LÂ’Encrier le dépêche dans le vide.

SÂ’esquivant à la vue dÂ’une moindre fumée grise,
Il attisa la convoitise dÂ’une Page immaculée
A noircir, à essuyer les Tempêtes. Désormais,
LÂ’Enfer est vide, et tous les Diables sont devant lui...

On lui fît dissoudre le culte de la Raison
Dans lÂ’encre et la foudre dÂ’une Sainte-ColèreÂ…sans nom.
Echancré-surrection,
Carnassier, trempé, offert, marqué de rouge.
- Aucun ne bougeÂ…sans trépasser -
Ensemencé de bile du poitrail à la tempe,
Piqué au vif, il vide son arme à tous les fronts.

On planta une Plume
Dans le blanc de son Âœil, y inscrivît de sombres Runes
Qui lui cachèrent le sommeil.
Il avala des couleuvres, couleur Viscère.
- Toutes les Artères se nourrissent de sangs dÂ’encre -
Trahissant père et mère, les Cieux et lÂ’Ether,
Il parsème sur les chairs de la poudre à canon.

Arachnide balafrée,
Pourchassant la potence,
Emplit ses coffres par quatre gorges
Des sens érubescents.

Drape et tisse la frise du Temps
SÂ’assoit sur la méfiance
Erige un Temple sans écorce
Sans se soucier du Vent.

« Ecorne, déchire,
Effeuille les Fruits de leurs Entrailles.
Ecorche – Effleure - leur Lyre
Ne sers pas le Sérail.

Drape et tisse la frise du Temps
SÂ’assoit sur la méfiance
Erige un Temple sans écorce
Sans se soucier du Vent.

Escarmouche à ciel ouvert
LÂ’arme à lÂ’Âœil, croise le fer
Une sale épine dÂ’or tuméfiée
En lÂ’Artère se loge.

Ne sait-il pas quÂ’une fois fermés,
Les Livres craignent le glaive ?

Trahi, sans père, ni mère
Il courbe lÂ’échine
Reniant LÂ’Encre et la Plume,
EmbrasseÂ…le Camphre

« Ecorne, déchire,
Effeuille les Fruits de leurs Entrailles.
Ecorche – Effleure- leur Lyre
Ne sers pas le Sérail. »