Il y a d'abord les beaux parleurs
Ou l'art de la prose à la place du coeur
Sourires aux lèvres dévastateurs
Qui passent et laissent plus de mal que de pleurs

Il y a aussi les hommes galants
Qui marchent bien derrière moi généralement
Au bout d'une heure me passent devant
Le naturel est galopant

On voit de tout par les hommes qui courent
C'est-à-dire un peu trop souvent rien
Et dire qu'il fut un temps pour l'amour
Autant vous dire que l'amour est loin
L'amour est loin

Il y a bien les fils à maman
Bien élevés, bien sapés, la coupe au vent
Ceux-là ont tout du prince charmant
Excepté le charme malheureusement

Et puis parfois des exceptions
Pour qui l'on oublierait son nom
Le problème avec ces garçons
C'est juste qu'ils préfèrent les garçons

On voit de tout par les hommes qui courent
C'est-à-dire un peu trop souvent rien
Et dire qu'il fut un temps pour l'amour
Autant vous dire que l'amour est loin
L'amour est loin

Faut-il encore chercher ailleurs
Par les temps qui courent ?
Sûrement déjà pris les meilleurs
Par les femmes qui courent...

On voit de tout par les hommes qui courent
C'est-à-dire un peu trop souvent rien
Et dire qu'il fut un temps pour l'amour
Autant vous dire que l'amour est loin
L'amour est loin